Demain, c’est la Semaine Européenne de Réduction des Déchets. Du 19 au 27 novembre 2016.

Cela fait déjà quelques années que je me suis mise au lavable en remplacement du tout jetable, avec les Tendances d’Emma. Rappelez-vous ici et

Quatre ans maintenant, et je ne reviendrai pour rien au monde au tout poubelle. C’est une dépense d’argent inutile, et c’est délétère pour l’Environnement. D’autant que le résultat est le même avec l’utilisation des produits alternatifs.

Les Tendances d’Emma, ce sont de vrais produits utiles pour toute la famille et la maison. Faciles à adopter, et surtout tous doux !

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Mais qu’est ce que les Tendances d’Emma d’abord ?

Emmanuelle Terrier, la maman des Tendances d’Emma, est une femme au parcours complètement atypique.
Basiquement ingénieure commerciale, elle entreprend de nouvelles études pour devenir infirmière…
Pour finalement s’installer en tant que chef d’entreprise !

Le plus important, selon Emmanuelle, c’est que l’Humain reste au centre de ses préoccupations.

Depuis maintenant sept ans, Emma et ses acolytes, Silvana, Aurélie, Elodie, Audrey, Ludo, Mélanie, Caro, Charles, Françoise, Murielle, Annick, créent des produits simples et utiles dans notre quotidien. Que ce soit les Débarbouillettes, les cotons réutilisables, les serviettes pour les cheveux, la Si Bell Cup ou encore les protections lavables, chacun y trouve une alternative durable dans sa consommation.

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Un kit Éco Belle de cotons réutilisables, soit 15 carrés démaquillants dans leur jolie boite en bois PEFC, permet l’économie de 6000 cotons jetables. Sans compter leur emballage en plastique…

Personnellement, cela fait 4 ans que je les utilise, et mon kit n’est pas au bout du rouleau ! Imaginez juste 24000 cotons démaquillant de moins dans la Nature ! Ma poubelle est éternellement vide !

Et puis on peut choisir sa matière en fonction de son implication dans le Zéro Déchet : Coton Bio Bi-face, Eucalyptus ou Bambou.

Le Coton bi-face est biologique bien évidemment, il vient d’Inde, et consomme entre 3500 à 14000 litre par kg. Il est cultivé sans aucun pesticide, ni insecticide et bien sûr sans OGM.

Bien qu’il consomme beaucoup moins d’eau que le coton traditionnel, ce n’est pas mon préféré.
Mais il faut reconnaitre qu’il est parfait pour une transition tout en douceur.

Le bambou, (celui que j’ai adopté), est cultivé en Asie. Il ne demande aucune irrigation, ce qui en fait un produit pratiquement parfait à mes yeux !
La matière est souple et beaucoup plus douce que le coton. L’avantage du bambou, est qu’il est extrêmement absorbant.

L’eucalyptus, c’est le nec plus ultra. Il consomme juste 1% d’eau par rapport à du coton, mais ce qu’il y a de mieux, c’est que le bain de solvant utilisé pour obtenir la viscose est en circuit fermé. Son impact environnementale est pratiquement nul.
De plus la matière est douce comme de la soie.

Bref vous l’aurez compris, avec les Tendances d’Emma, facile de devenir écocitoyen !

Avec le kit Eco Net, on fait la peau aux papiers absorbants que je ne citerai pas !

Et puis il y a aussi le Kit Brill’ Tout, pour faire les poussières ou les vitres juste avec de l’eau. lui aussi est adopté depuis bien longtemps, et c’est toujours le même depuis le début ! Je vous en parlais déjà .

Pour les adeptes du séchage de cheveux naturel, il y a la Serviette à Cheveux en bambou, qui permet d’éviter le sèche-cheveux.

Pour nous les filles, il y a la Si Bell Cup dont je vous avais déjà parlé ici.

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Dernière venue de la gamme, l’Emma Si Bell Cup, coupe menstruelle, nous propose une solution ultra pratique et super économique en alternative des tampons.

Dans l’article que je vous mentionnais plus haut, j’avais enquêté sur les horreurs que pouvaient générer les protections périodiques classiques, que ce soit sur le corps de la femme ou sur l’environnement.

Cela fait plus de quatre ans que je me suis mise à la cup, et je ne regrette absolument pas mon choix. D’abord, c’est très confortable.

Je vous passerai les détails, mais pour moi c’est un gain économique non négligeable !

C’est beaucoup plus hygiénique que les tampons classiques, parce qu’une fois introduite, la Si Bell Cup ferme hermétiquement l’entrée du vagin. Il n’y a donc pas d’oxydation des pertes, et donc pas d’odeur. On la vide deux fois par jour et c’est tout.

La Si Bell Cup n’absorbe pas et c’est donc mieux pour la flore vaginale, qui reste en place. Cela évite ainsi le dessèchement des parois vaginales et les micro-lésions que peuvent provoquer les tampons.

Question porte-monnaie, c’est entre 10000 et 15000 protections intimes en moins, dans la vie d’une femme. Imaginez ce que cela donnerait au niveau de la Planète si toutes les femmes s’y mettaient : 45 milliards de serviettes hygiéniques en moins dans la Nature par an…

La Si Bell Cup est en silicone chirurgicale et fabriquée en France.

Pour plus de confort, je l’utilise avec les protèges slip lavables du Kit Eco Libri Emma Si-Bell Cup.

Vous en savez déjà un peu plus sur les Tendances d’Emma. 

Laissons maintenant la parole à Emma, que j’ai eu la chance d’interviewer !

Emmanuelle Terrier, les Tendances d'Emma.

Emmanuelle Terrier, les Tendances d’Emma.

  1. Quelle était votre vie d’avant Emma ?

Avant les Tendances d’Emma j’étais infirmière en réanimation. J’étais mariée à un gendarme et maman d’une petite fille qui s’appelle Sylène.

J’étais une maman pas bien bio, bien consciente qu’il y avait un problème avec l’avenir de la planète.
On parlait d’écologie mais c’était franchement un peu loin de moi…
En réa, on utilise plus d’adrénaline que d’huiles essentielles pour se soigner…
Donc forcément, à l’époque, quand j’avais mal à la tête… je prenais un antalgique !

Mes parents ne m’ont pas vraiment ouvert à l’écologie et j’ai bien plus été élevée en faisant les courses chez Mammouth que dans les magasins bio.

En gros il y a 7 ans, je ressemblais pas mal à Mr et Mme tout le monde !

  1. Comment du jour au lendemain on décide de se lancer dans l’aventure les Tendances d’Emma ?

Simplement avec une rencontre. Celle d’une amie, Marie, qui utilisait des couches lavables.

Je venais d’accoucher de Tom (il est né le 2 avril 2009) et nous étions passé les voir pour lui présenter le bébé.

Là je tombe sur ses couches lavables (Euh… c’est quoi ça ? ! Non, j’exagère… On en avait parlé avant ensemble, et elle me montrait ENFIN les fameuses couches qu’elle utilisait) mais surtout ses lingettes lavables en bambou. Là je suis tombée sous le charme ! C’est tellement doux !!!!!

“J’ai trouvé ça génial. Et surtout, là cela me parlait beaucoup plus que les couches. Trop compliqué à mes yeux.
Par contre… les lingettes lavables, ça c’était une formidable idée.
Je me rappelais bien pour Silène des 2,90€ par semaine de coton !”

En 2009, c’était le début des auto-entrepreneurs.
Je me suis dit que « Pourquoi pas, je n’ai rien à perdre ».
Et donc je me suis acheté une machine… Et zou !!!!!

  1. Quel a été le déclic ?

Avant de reprendre mes études pour devenir infirmière, j’étais ingénieur commerciale et j’avais fait une école de commerce dans laquelle j’ai passé un an en Allemagne.
Quand je suis revenue d’Allemagne j’avais le tête pleine d’idées formidables de choses à faire en France.
Les Frauen taxi par exemple.
Mais à l’époque, pour monter une entreprise, c’était très très compliqué et coûteux.

En 2009, les auto entreprises débutaient. C’était simple. Rapide.

Quand j’ai imaginé les Tendances d’Emma, je me suis dit « Vas-y cette fois, lance toi !”

  1. Peut-on être écocitoyenne sans avoir l’air d’une alter-mondialiste ?

Bien sûr ! Pour moi être écocitoyenne c’est juste être citoyenne du monde. Avoir simplement la conscience que nous faisons partie de la Nature. Que nous appartenons au Monde. Pourquoi avoir l’air à tout prix d’une alter-mondialiste ?

Un des textes que j’apprécie le plus est un texte que Nelson Mandela a repris lors de son investiture. Qui parle de notre lumière.

Plus le temps passe, moins j’éprouve le besoin de convaincre. En étant qui je suis, en faisant ce que je fais, je montre juste que c’est possible.
En restant nous-même.

  1. Diriez-vous qu’il est facile pour un néophyte de commencer la réduction des déchets chez soi ?

Bien sûr. La réduction des déchets ne veut pas dire l’absence de déchets.

C’est juste la réduction. Et c’est là que c’est à la portée de tout le monde.

Parce que justement quel que soit notre niveau de déchet, même un sac de poubelle en moins sur l’année c’est déjà une réduction !
Et c’est donc à la portée de tout le monde.

Je crois en la force de l’ensemble.

Même si c’est un sac de poubelle en moins par famille, même si cela semble peu… À l’échelle de la France c’est beaucoup. À l’échelle du monde c’est énorme… Et surtout c’est un début.

  1. Quels conseils donneriez-vous à tous ceux qui veulent se lancer dans le Zéro Déchet ?

Restez vous-même ! Avant tout !

Si votre objectif est de vous transformer en Béa Johnson en 6 mois, bravo, cela signifie que vous avez de belles envies.
Mais restez avant tout conforme à vous-même.
Un objectif trop ambitieux est l’illustration de la force de votre motivation et ça c’est formidable !

Reste que cela peut vite devenir décourageant de s’apercevoir que finalement Béa Johnson a mis pas mal de temps à devenir ce qu’elle est.
C’est un exemple à suivre, un point à atteindre… mais c’est elle.

Et chacun est différent.

Il vaut bien mieux commencer par prendre conscience, réfléchir à ce que l’on fait, se donner des objectifs simples à atteindre, qui nous permettent de prendre confiance en nous et progresser avec le temps.

Se faire confiance.

A partir du moment où on pousse la porte du mieux, on avance. Forcément.

Je suis certaine que toute personne qui débute ira plus loin. Et c’est cela qui est formidable !

Je crois dans l’élévation des consciences. Elle est là.
Et c’est les petits gestes de chacun qui font les grands tout de demain !

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  1. Face aux messages anxiogènes qui entourent l’écologie, quel est votre mantra pour tenir bon dans votre démarche, chaque jour ? 

  • Etre tolérante avec moi-même. Avant tout.
  • Accepter que je suis imparfaite. Je ferai mieux demain. Si j’avais une baguette magique c’est certain, la planète serait parfaite et moi aussi. Eh bien… je n’en ai pas.
  • Donc je fais de mon mieux chaque jour. Avec les moyens que j’ai.
  • Et si je fais moins bien demain… je ferai encore mieux après-demain.

Et globalement. Je constate que j’avance !

  1. Pourquoi les Tendances d’Emma est-elle une entreprise modèle ?

Ce n’est pas une entreprise modèle.

Nous essayons de faire l’entreprise que nous aurions tous aimé intégrer. Et j’essaie d’aider de mon mieux à mon niveau. Comme je peux. Mais là aussi… je n’y arrive pas tous les jours.

Et ces jours-là je me dis… on fera mieux demain !

Une bêtise est qu’une expérience qui nous permet de nous enrichir, et nous évite de la reproduire !

Nous essayons d’être une entreprise alignée. Fidèle à ses valeurs. Cohérente. Et qui avance. Qui se pose des questions. L’histoire de nos nouveaux packagings en est l’illustration.

  1. Entre nous, y-a-t-il une matière que vous préférez aux autres dans vos gammes ?

Clairement ! L’eucalyptus.

Une viscose qui a 20% de polyester. Et pourtant… Celui qui me semble le plus doux, le plus souple mais aussi le moins impactant au niveau environnemental !

Et pour moi c’est l’argument le plus important dans mon choix. Pourtant nous continuons à proposer du bambou et du coton bio.

Parce que nos arguments ne sont pas ceux des autres. Parce qu’une personne a le droit de penser que le coton bio lui convient mieux. Et c’est OK. Tant qu’on évite d’utiliser du coton non bio jetable, la planète a gagné quelque chose !

Et ça c’est important !

Un grand merci à Emma de m’avoir consacré du temps et s’être prêtée au jeu de l’interview.

Et vous, que faites-vous pour réduire vos déchets ?