Après avoir lu nombre d’articles sur les dangers des protections périodiques classiques, il me semble urgent de passer à des alternatives plus naturelles.
Je vous explique !
Cela nous concerne toutes à un moment donné de la vie. Et comme nous ne pouvons pas y échapper, autant être averties des potentiels dangers que nous faisons subir à notre corps.
Il faut savoir qu’au cours de notre vie réglée, nous allons utiliser entre 10000 à 15000 serviettes ou tampons…
Sachant qu’évidemment cela ne se recycle pas, voyez un peu l’effet dévastateur de ses produits à l’échelle mondiale. Cela nous donne plus de 45 milliards de protections périodiques jetées…
Ça ne vous fait pas un peu flipper ?
Il faut environ 500 ans avant qu’une serviette ne se dégrade complètement… Inutile de vous dire à quel point l’industrie des protections hygiéniques est polluante pour la planète.
C’est de plus une manne financière plus qu’importante. Et les grands groupes comme Procter & Gamble ou Johnson & Johnson, n’ont aucune obligation législative d’indiquer sur paquet la composition de leur produit.
Là, je vous parlais uniquement des chiffres côté environnemental.
Passons maintenant à la composition de nos chères protections.
Asseyez-vous bien, sinon vous risquez de tomber !!!
Apparues au début du XXème siècle, les serviettes jetables et autres tampons ont évolué continuellement jusqu’à maintenant.
À l’heure actuelle, c’est toujours la course au plus, plus, plus…
Il faut dire que les règles restent encore tabou dans notre société, et que l’on évite de clamer haut et fort lorsque nous sommes indisposées !
Certaines croyances ont encore la vie dure !
Et le sang menstruel est toujours considéré comme impur…
De ce fait, nous allons vers toujours plus de technologie pour rectifier l’abomination que nous fait subir Dame Nature !!!
Pour éviter qu’aucune goutte ne perle, les ingénieurs mettent au point des produits de plus en plus absorbants.
Mais quelles substances se cachent dedans ?
Les serviettes : elles renferment des petits cristaux qui se transforment en gel au contact du liquide.
Ce sont les polyacrylates de sodium. C’est magique, ça absorbe plus de 800 fois son poids…
Le gros problème, c’est qu’on le retrouve également dans les couches pour bébé, qui ont sensiblement la même composition…
(son petit nom) est officiellement .
Dans les années 80, vous en trouviez même dans les tampons, mais bizarrement, il a été interdit et a du en décamper.
Il a été mis en cause dans le fameux syndrome de choc toxique, soupçonné de favoriser la croissance de bactéries productrices de toxines…
Ensuite, on trouve pèle-mêle de la cellulose, des capteurs d’odeurs, des dioxines, du parfum, de la colle, du plastique…
La cellulose ou viscose, matière très absorbante, est obtenue artificiellement, à partir de l’écorce de bois, qui trempe successivement dans des bains d’acide.
La viscose est mélangée au coton.
Et là vous vous dites :”Ouf, une matière naturelle !”. Mais je dis : “Et non !”
Ce coton est tout sauf naturel. Rappelez vous de mon article sur les fibres textiles…
Le coton est bourré de pesticides. Non content de cela, pour obtenir sa blancheur virginale, il est traité au chlore.
Et ça ne s’arrête pas là malheureusement…
Les industriels le bombarde également de tributylétain (TBT), un antifongique, désinfectant et biocide.
Le TBT même à très faible concentration est toxique pour l’Homme, pouvant déclencher des dérèglements hormonaux et immunitaires, et pour la Nature.
Le mélange de viscose et de coton génère une nouvelle substance, la dioxine. (C’est en fait le chlore contenu dans le coton, qui au contact de la viscose produit la dioxine.)
Cette dioxine est présumée cancérigène, soupçonnée d’être un perturbateur endocrinien, provoquant au passage dérèglements hormonaux, du système immunitaire, des troubles neurologiques, et suspectée de rendre stérile. Sans compter les cas d’endométrioses, dysfonctionnements ovariens, et la difficulté d’obtenir une grossesse à terme.
Greenpeace dit que c’est “l’une des substances synthétiques la plus toxique, jamais étudiée”.
Les capteurs d’odeurs et les parfums sont de synthèses, et par conséquent allergisants.
La colle et le plastique laissent s’échapper des composés organiques volatiles, soupçonnés de provoquer des crises d’asthmes.
Le plastique est comme chacun le sait issu de l’industrie pétrochimique (hydrocarbures).
C’est une matière non respirante, pouvant générer des mycoses car elle favorise l’humidité, mais également des irritations et bien d’autres réjouissances…
Aucune étude à ce jour n’a été commandée pour connaitre l’impact de ses produits au niveau de l’organisme. Sans compter les effets croisés des différentes molécules.
Quand on pense que ces serviettes sont au contact de nos parties intimes et surtout de nos muqueuses cela fait froid dans le dos…
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je trouve ça vraiment trop sympa ! Je blague ! Si tant est qu’on puisse blaguer sur ce sujet…
Les tampons : nichés au cœur de notre intimité, bien lovés contre nos muqueuses, ils diffusent leurs poisons.
Ce qu’il faut savoir c’est que les tissus de notre vagin sont extrêmement perméables, et peuvent de ce fait absorber quantité de substances se présentant à eux.
Ainsi, lorsque nous introduisons un tampon, nous nous retrouvons en contact direct avec du coton, de la viscose, des polymères et une poudre absorbante (dont on ne connait pas la composition, évidemment…).
Comme nous l’avons vu plus haut pour les serviettes, le ménage coton/viscose est une pure horreur en matière de mélange de molécules chimiques.
Via les parois de notre cavité vaginale, nous emmagasinons à chaque tampon notre dose de poison, qui finit par s’accumuler dans notre corps.
La viscose est constituée de toutes petites fibres.
Ces fibrilles migrent dans notre utérus le tapissent, ainsi que nos trompes de Fallope.
Cela peut provoquer à terme des bouchons, qui empêchent l’ovule de passer, lors du cycle menstruel.
C’est une des raisons pour lesquelles de plus en plus de femmes ont des problèmes de stérilité.
L’introduction d’un tampon provoque des micro-lésions indétectables à l’œil nu.
Qui n’a jamais été gênée ?
Le tampon fait très bien son travail, et absorbe parfaitement le sang, mais au passage, il capte également les sécrétions vaginales (vous savez le liquide qui lubrifie l’appareil génital et permet à la flore de protéger notre intimité).
Je n’ai qu’une seule chose à dire : “Arrêtez le massacre !”
Voici deux solutions que j’ai personnellement testé, la cup et les protèges-slips lavables. Vraiment rien à redire, c’est propre, c’est pratique, et surtout ça ne pollue pas la Planète !
[…] Pour nous les filles, il y a la Si Bell Cup dont je vous avais déjà parlé ici. […]