Comme vous le savez si vous me suivez régulièrement, j’ai pris un gros virage l’an dernier.
Prise de conscience à divers niveaux de ma vie, et recherche du mieux-être.

La première chose qui ressort de mon parcours, en l’état, c’est que j’ai commencé par me poser des questions.
En toute franchise.
Et la plupart du temps, les réponses que je me donnais, c’était le fameux :”Oui, mais…”

Et là, je me suis dit que si je voulais vraiment changer ma vie, il fallait arrêter tout de suite de me donner des excuses !

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Créer un cercle vertueux… Olympe, rue Des Vertus -Photo Orion Delain, 1997

Une des premières constatation que j’ai faite, c’est le : “Oui, mais, je n’ai pas le temps…”

Je l’ai entendu de la bouche de tout le monde.
De la mienne en premier.

Le temps c’est ce que nous avons de plus précieux dans la vie.
Dans nos modes de vie actuels, on courre toujours après.
Nous avons bien souvent l’impression d’en perdre.

Ce dont je me suis rendu-compte, c’est que bien souvent, dans les relations que l’on peut avoir aux autres, c’est cette impression qui émerge.
Avec le temps, j’ai perdu beaucoup de temps avec des amitiés qui n’étaient pas réciproques.

J’ai investi beaucoup de temps et d’énergie avec des personnes à qui j’apportais quelque chose.
Elles ne me fréquentaient pas pour qui j’étais profondément, mais uniquement par ce que je pouvais leur “apporter”.

L’amitié qui lie deux êtres, c’est comme l’amour. Inconditionnel.
Ça n’est pas quantifiable statistiquement.
Je ne fréquente pas quelqu’un parce qu’il m’apporte un bénéfice, mais parce que j’aime passer du temps avec lui/elle.
Donc la première chose que je fais maintenant, c’est le ménage parmi mes “amis”.
Beaucoup de personnes ont dégagées, ce fut triste et pas évident, mais in fine, je ne perds plus de temps avec de fausses amitiés.

Il y a aussi le temps que l’on perd accroché à son son écran (Télévision, smartphone, ordinateur, réseaux sociaux…)
C’est complètement chronophage.
Par semaine, la moyenne d’heures passées sur les écrans est abyssale.
Et pour quoi ?
Pour regarder un chat qui joue avec un canard, une série, le dernier rouge à lèvres de Kim Kardashian, où draguer sur le net…

Bref, tout est bon pour faire perdre son temps au spectateur.

Pendant ce temps, pas de soucis, pas de réflexion…

Et beaucoup de temps perdu.
Je le sais, je suis une geek, à ma manière.
Cependant depuis quelques temps, je me réfrène.

Pendant, que vous me lisez, vous perdez également du temps, à moins que ne le sujet vous passionne véritablement !!!

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Naissance de la Conscience – Olympe- Décembre 2018

La procrastination…

Je la pratique depuis toujours.

Et depuis peu, je vois que c’est une double perte de temps.

Du moment où je me dis que je le ferai plus tard, jusqu’au moment où je dois absolument réagir.

Un exemple tout bête, faire la vaisselle immédiatement après avoir cuisiné.
Ça me prend moins de 10 minutes, quand j’ai préparé de gros plats.
Si j’attends le lendemain pour la faire, les poêles seront toutes grasses, les taches se seront incrustées, l’odeur sera ultra désagréable…
Alors que quand je fais immédiatement cette “corvée”, d’une part j’en suis débarrassée, et d’autre part, lorsque je me lève le matin et que je vois ma cuisine propre et rangée, je suis contente.

Il en va de même avec les papiers administratifs.
C’est très chiant de s’y mettre, mais quel soulagement de se débarrasser d’un souci séance tenante. Je me sens beaucoup plus légère et sereine.

Donc, j’arrête de procrastiner !

Parmi le palmarès des excuses, le :”Oui, mais que vont penser les gens de moi ?”

Je ne vous dévoilerai pas un scoop en vous disant que peu importe ce que vous faites, les gens penseront toujours quelque chose de vous !

Que vous fassiez bien ou mal, il y aura toujours à redire.

Avant, je tenais compte des réflexions des autres…
Et cela me torturait.
Et puis au fil des mois, j’ai commencé à me détacher du jugement des autres.
À regarder profondément en moi quel était le bénéfice de mes actions. Pour moi-même.
À ne plus me demander si cela plairait à telle ou telle personne.
Mais agir en âme et conscience, sans conflit avec moi-même.

Le résultat, c’est que je ne culpabilise plus, je suis libre de faire ce que bon me semble, et quoi qu’en disent les gens, ça m’est égal.
Parce que personne n’a vécu ma vie et n’a ressenti mes émotions, ne connait mieux mes forces et mes faiblesses que moi.

Mes choix sont peut-être discutables, mais ils n’appartiennent qu’à moi.
Ce que je me dis, c’est que chacun a ses propres névroses à gérer, et à balayer devant sa porte avant de venir me faire la morale !

Je n’ai pas envie de juger ces personnes, qu’elles en fassent autant !

Depuis que je fais cela, tout est beaucoup léger et facile à gérer pour moi. Quite à être ridicule aux yeux des autres, cela ne me tuera pas !!!

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Ombres et lumières par Olympe, février 2018.

L’excuse : “Oui, mais, si tout le monde faisait comme moi…”

La perfection n’existe pas.

Nous sommes tous parfaitement imparfaits.

Je n’ai absolument aucune propension à penser que ce que je fais est mieux que les autres.
Je ne suis pas en compétition avec mes semblables.

Lorsque je fais quelque chose, je le fais du mieux que je puis en fonction de mes aptitudes propres.
Je n’ai aucunement la vérité universelle.
Cela serait présomptueux de ma part de vous dire que je fais mieux que vous.
Je fais ce qui est mieux pour moi déjà.

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à l’écologie, j’étais ultra-arrogante.
Je me disais justement que si tout le monde faisait déjà autant que moi, ça irait beaucoup mieux.

Je crois que l’humilité est de mise lorsqu’on parle d’écologie.

Aucune action n’est idéale.
Chacun jauge ce qu’il y a de mieux pour lui.
Ce qui est valable pour l’écologie l’est également dans la vie de tous les jours.

Je ne m’endors pas sur mes lauriers, car je sais que je suis perfectible.
Je ne suis pas parfaitement cohérente, et ne le serai probablement jamais.
Donc j’essaie de moins juger les autres sur leurs actions.
J’échange mes expériences avec les autres, sans leur imposer quoi que ce soit.
Toujours en pratiquant la bienveillance.
Et surtout et avant tout dans l’humilité !

Et j’évolue !

La culpabilité.

Quand celle-ci est trop grande, on a souvent tendance à s’en décharger sur les autres…

Apprendre à ne plus culpabiliser et à en rejeter la faute sur les autres.

Être acteur de sa vie.
Ne pas faire la vache qui regarde le train passer, mais monter dans le train de sa Vie, et devenir la locomotive.

J’ai un de mes “ex-ami” qui était cocaïnomane. Il a tenté d’arrêter seul, mais…
Lors d’un séjour dans le sud, ils retrouvent des “amis” et les met en garde de ne pas consommer de coke sous ses yeux.
Évidemment, ce qui devait se produire arriva.
Ils les retrouva une paille dans le nez…
Et, il en prit aussi.
Il m’a dit que c’était mal ce qu’ils lui avaient fait, qu’il allait leur faire une leçon de moral.
Que tout ça était arrivé par leur faute…

Il était purement et simplement en train de se décharger de sa culpabilité sur ses “amis” cocaïnomanes.
Dans le déni le plus total.
Il ne se posait pas une seule question sur ses actes.
Plutôt que se reprocher à lui-même de ne pas avoir tenu bon face à la tentation.

Si reproche j’ai envers une personne, c’est que cette personne est en train de faire quelque chose que je n’ai pas digéré en mon for intérieur.
Le problème vient de moi et non pas de l’autre.

Savoir être responsable de ses actes, c’est être acteur de sa vie.

Si il y a bien une chose dont on est censé être responsable, c’est de soi-même. C’est même la seule chose dont on est entièrement responsable !

Lorsque j’ai compris ça, ma vie a littéralement changée.
Plus d’excuse bidon.
Plus de rancœur par rapport aux autres.

Si il m’arrive une situation qui ne me convient pas, j’en tire des enseignements.
Chaque expérience aussi désagréable fut-elle, me permet de me responsabiliser.
Je sais que je peux trouver une solution à mon problème.

J’ai arrêté d’être inconséquente.
Je me respecte davantage, et les choix de vie des autres.

culpabilite

Olympe et Fred, photo par Orion Delain, 1998

La culpabilité et la peur sont les deux ressorts de fonctionnement de notre civilisation judéo-chrétienne. Il est vraiment difficile d’en sortir, mais pas impossible.
La culpabilité nous empêche d’avancer.
S’en défaire nous libère.
Je ne me sens pas coupable d’avoir essayer ou d’échouer.
J’ai tenté. Me suis trompée.
Recommence.

Je mets du temps à sortir de cette culpabilité, tout en étant responsable de mes actes.
Je préfère me tromper cent fois plutôt que de rester dans la léthargie.

La vie passe, et je ne me reproche plus de ne pas pouvoir. Je fais.

Oui mais j’ai beaucoup souffert…

Tout le monde souffre. Ainsi va la vie.
Passer sa vie à se lamenter parce que vos parents vous ont maltraité ou sur l’accident de voiture que vous avez eu, je connais.
Ou encore de ses enfants, de son conjoint, des collègues de bureaux, la terre entière…
Tout le monde a des souvenirs douloureux, plus ou moins choquants.
Et pourtant la vie continue.
C’est en la célébrant chaque jour que l’on peut guérir de ses blessures.
Et non pas en continuant à gratter ses plaies avec des idées noires.

Le simple fait d’être en vie est un miracle de la nature.

Même malade.

Je sais que vous vous dites que c’est facile à dire, moins évident à faire.
Oui, certes.

Comme beaucoup de monde, j’ai eu mon lot de déconvenues.
Je me suis lamentée, me suis renfermée sur moi.
Me suis dis que je ne méritais pas tout cela.
Oui d’accord.

Et puis j’en ai eu marre de me lamenter. Parce que rien n’avançait et c’était même l’inverse qui se produisait.
Ça empirait.

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J’ai trouvé de la force en moi… Photo Orion Delain Août 2018

J’ai trouvé une force en moi.
Juste en essayant de comprendre quelle leçon je pouvais tirer de tout ce qui m’arrivait.

Que ce soit les maladies ou les blessures du passé.

En tirer un enseignement.
Se dire que je me suis relevée par le passé, et que j’avais en moi la force de me relever encore et encore.

Pour tout vous dire, mon médecin me suspecte un syndrome fibromyalgique.
C’est extrêmement invalidant à vivre au jour le jour.
J’ai mal partout, je ne dors que très mal et je suis épuisée pour un oui pour un non.
Je suis intolérante au gluten et au lactose, je fais plein d’allergies. Notamment à mon chat…
Pour couronner le tout, cela fait plus de trois mois que je trimballais une lombalgie chronique, qui s’est avérée être une hernie discale.
Comme vous le savez déjà si vous avez lu cet article, j’ai d’autres problèmes de santé…

Bref, dans un premier temps, j’ai galéré (1 semaine). Je me plaignais. j’en voulais à la terre entière !

Et puis, après m’être demandé pourquoi tout cela m’arrivait, je me suis ressaisie.
Certains de mes amis disent que je suis forte, et je les en remercie.
En réalité, j’ai envie de vivre pleinement.

Et quand la pulsion de vie apparait, tout ce qui m’arrive n’a plus autant d’importance.

Je ne suis pas faite autrement que les autres.
Chacun a son propre potentiel.
Se donner des excuses, c’est passer à côté de soi.
Nous avons chacun de nous des merveilles de ressources en nous.
Nous ne devons pas douter de nous.

Plus on se donne d’excuses, moins on se donne les moyens d’essayer et surtout de réussir.

Quel bonheur quand j’arrive au point que je m’étais fixé.
Je ressens de la gratitude et de la fierté.

En bref, pour changer de vie, il faut beaucoup de régularité.
Changer tout du jour au lendemain n’apporte qu’épuisement et découragement.
C’est dans chaque petits détails de la journée que je tire ma joie de vivre et ma force.
Et c’est ainsi que cela se grave durablement dans mon chemin de vie.

Ce n’est pas en faisant le forcing que j’arrive à changer un peu plus de jour en jour, mais dans la douceur. Par dose homéopathique !

J’ai eu beaucoup d’exemple autour de moi, de personnes qui se rendent compte de l’absurdité de leur existence, et qui prennent des mesures drastiques d’un seul coup.
Cela s’est toujours soldé par un échec cuisant.
Du coup elles ont tout abandonné.

Comme le dit le proverbe : “À chaque jour suffit sa peine !”

Et vous quelle est votre excuse inavouable ?
Celle qui vous empêche de faire ce que vous voulez ?
Vos petites habitudes ?